Le radar, technique d’auscultation non destructive, utilise la réflexion d’ondes électromagnétiques à travers la structure afin d’obtenir une image continue des éléments la constituant.
L’appareillage se compose d’une antenne, un terminal informatique d’acquisition et une roue codeuse. L’antenne, déplacée à la surface de la structure à ausculter, suivant des « lignes de mesures », émet un champ électromagnétique à impulsions dans le matériau. Lorsque ce champ rencontre un objet ou une interface présentant des propriétés diélectriques différentes, une partie de son énergie est renvoyée vers l’antenne, créant ainsi, dans le signal, un écho radar.
L’ antenne dont la taille dépend de la fréquence de répétition des impulsions émises, est adaptée à la problématique et à la profondeur d’investigation désirée : quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres pour le radar structurel.
Plus cette dernière est grande, plus l’antenne est volumineuse et plus la fréquence de répétition des impulsions est basse : le plus généralement 2GHz, 1,5 GHz voire 900 MHz pour les objets plus profonds.
Les mesures peuvent être réalisées sur divers matériaux (pierre, béton, bois, brique, sol…) ou types de surface dès lors que cette dernière est accessible à l’antenne. Pour ce faire, les moyens d’accès sont adaptés : perche, échafaudage, nacelle, cordes…
Les profils de mesures se font de manière à recouper l’objet recherché dans la structure. L’échantillonnage permet d’obtenir une précision centimétrique quant à la position des éléments détectés.
L’enregistrement numérique du signal associé aux distances parcourues permet d’obtenir une image appelée radargramme. Un radargramme est une coupe reportant le temps aller/retour de l’onde électromagnétique en fonction de la distance parcourue par l’antenne. Le signal apparait dans un dégradé de noir et blanc traduisant l’intensité du signal réceptionné. Pour faciliter la lecture, les temps aller/retour sont convertis en profondeur.
Le traitement du signal radar, réalisé avec le logiciel GPR Slice (D. Goodman), par filtrage numérique permet d’améliorer les coupes radar pour en faciliter l’interprétation. L’étude des radargrammes et des échos radar met en évidence les interfaces entre les différents types de matériaux, les hétérogénéités, les éléments métalliques, les fissures ou les vides au sein de la structure.
L’ensemble des informations recueillies permet ainsi de comprendre la constitution de la structure et d’établir des schémas de principe.
Le pointé des aciers sur les radargrammes permet d’établir des diagrammes de statistiques d’enrobage.
La compilation des résultats obtenus au droits des profils radar, permet également de réaliser des cartographies.
Reconnaissance structurelle du bâti
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