Le contrôle non destructif... Pour préserver notre patrimoine !

Diagnostic des pathologies des ouvrages

Diagnostic structurel et pathologies des matériaux

Les diagnostics par CND de Géopat

Géopat réalise des diagnostics pour identifier les pathologies du béton ou les maladies de la pierre. La qualification, la localisation et la quantification des désordres permet d’établir les actions à mener pour réparer et préserver les ouvrages.

Les méthodes d’auscultation CND trouvent de nombreuses applications dans la réalisation des diagnostics de pathologies :

  • Caractérisation d’anomalies internes du béton telles que nids de graviers, fissures, délaminations, vides,
  • Analyse du risque de corrosion du béton armé,
  • Vérification du ferraillage des structures,
  • Caractérisation de la qualité de remplissage des murs de moellons (présence de vide, compacité du mortier, joints désagrégés…),
  • Identification de la présence d’humidité et analyse de l’origine (remontées capillaires, écoulement d’eau, fuite, condensation…),
  • Mise en évidence de défauts de liaisonnement, discontinuités,
  • Recherche de fissuration des pierres (blocs de carrière, éléments architecturaux proéminents type corbeaux, festons, sculptures…),
  • Cartographie des anomalies du sous-sol en vue du risque de tassement, effondrement,
  • Diagnostic de murs de soutènement (béton, maçonnerie).

Étape par étape, découvrez notre méthodologie !

1. Élaboration d’un programme d’investigations : préparer le terrain en amont

En fonction de la problématique et de vos objectifs, nous commençons par établir ensemble un programme adapté intégrant les investigations sur site et les analyses en laboratoire qui permettront de réaliser le diagnostic de pathologies. Les analyses des matériaux sont réalisées avec l’appui technique des bureaux d’étude spécialistes partenaires de Géopat.

2. Réalisation des investigations et prélèvements sur site : ausculter pour mieux diagnostiquer

Nous intervenons dans un second temps avec les moyens d’accès nécessaires (perche, nacelle, cordes), pour réaliser les investigations et les prélèvements sur site.

Les ingénieurs de Géopat procèdent à :

  1. l’identification et aux relevés des désordres apparents sur plans et/ou photographies,
  2. la réalisation des mesures non destructives à l’aide des outils de CND,
  3. l’implantation ciblée et la réalisation des prélèvements de matériaux par carottages, perçages ou sciages.
Auscultation radar de la pierre de TAPUTAPUATEA à Tahiti

3. Identification et localisation des désordres : la recherche et parfois les surprises !

Les investigations de Géopat par méthodes CND permettent d’obtenir des informations rapides et complètes sur les pathologies d’un ouvrage dans son ensemble. Les mesures non destructives permettent de localiser les désordres (fissures, cavités, décollements, corrosion, infiltrations d’eau…) et d’identifier les zones altérées.
La caractérisation de ces dégradations par des méthodes d’auscultation complémentaires comme l’endoscopie ou l’analyse des matériaux après prélèvement permet par ailleurs de compléter le diagnostic.

4. Les analyses de laboratoire : pousser l’exploration au cœur de la matière

Les échantillons prélevés sur site sont confiés à nos partenaires experts en ingénierie des matériaux et envoyés en laboratoire pour réaliser des analyses physico-chimiques et microstructurelles. Les résultats sont interprétés en collaboration avec nos bureaux d’études partenaires.

Mise en oeuvre d’un carottage
Mise en oeuvre d’un carottage
Analyse d’un échantillon au MEB
Analyse d’un échantillon au MEB

5. Interpréter, synthétiser, diagnostiquer… et révéler

Geopat interprète et synthétise l’ensemble des résultats obtenus à l’issue de toutes ces étapes dans un rapport complet et illustré afin d’établir un diagnostic final permettant de définir la méthodologie adaptée pour réparer et garantir la durabilité de l’ouvrage. Ce rapport fournit aux commanditaires (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrages, experts judiciaires ou bureaux d’étude), les éléments nécessaires à la réalisation d’un diagnostic précis et complet.

6. Nos préconisations : mieux vaut prévenir ET guérir !

Le diagnostic pathologique de l’ouvrage permet d’évaluer le potentiel de dégradation et de réparation possible. Des préconisations peuvent être établies concernant les travaux de réparation et les mesures préventives à mettre en œuvre. Cela peut être la réhabilitation d’un béton armé dégradé par la corrosion par exemple. La réalisation de calculs comme la capacité portante, la résistance au feu (réalisés par des bureaux d’études spécialisés) permettent par ailleurs d’apporter des solutions adaptées au sous-dimensionnement d’un bâtiment.
Pour corriger leurs conséquences et éradiquer leurs causes, un degré d’urgence est également évalué, afin de prioriser les actions à mettre en œuvre.

Géopat au service des experts judiciaires

Problèmes de fissuration ? décollement des revêtements ? humidité dans les matériau ? instabilité des terrain? Les causes de sinistres ne sont pas en manque !

Géopat accompagne les experts judiciaires pour mettre en évidence les pathologies des ouvrages et comprendre les origines de ces dernières :

  • Caractérisation structurelle (matériaux, épaisseurs, ferraillage) afin de vérifier le dimensionnement d’une structure (mur, plancher, dalle, poutre, poteau…),
  • Investigation du sous-sol pour recherche de structures naturelles ou anthropiques (puits, réseaux, fondations, caves, cavités, fontis, terrains décomprimés…),
  • Mise en évidence des zones d’humidité ou de circulations d’eau,
  • Diagnostic matériau.

Nos méthodes de diagnostic des pathologies des ouvrages

Tout diagnostic commence par un état des lieux visuel, l’observation des désordres et le choix judicieux des zones d’auscultation. Les méthodes d’investigation CND sont ensuite mises en œuvre pour mettre en évidence les pathologies des ouvrages :

Ces auscultations non destructives peuvent être complétées, en mode semi-destructif, par des prélèvements ou des ouvertures par :

Ces prélèvements feront l’objet d’analyses en laboratoire dont l’interprétation, avec nos partenaires spécialisés en matériaux, permettra de compléter le diagnostic pathologique.

Le radar structurel : pour mettre en lumière les défauts

Le radar structurel permet de reconnaître la nature et la géométrie des matériaux constituant l’ouvrage. Il est utilisé par exemple pour vérifier un principe de ferraillage, pour établir des statistiques d’enrobages ou encore pour ausculter l’état d’une maçonnerie.

Mise en évidence des défauts de maçonnerie par cartographie radar
Mise en évidence des défauts de maçonnerie par cartographie radar
Carte de potentiel de corrosion sur une poutre
Carte de potentiel de corrosion sur une poutre

Le potentiel de corrosion : agir avant que ça se gâte

La mesure des potentiels libres entre le réseau d’armatures et la surface du béton est un bon indicateur du degré d’enrouillement des armatures du béton armé. Il est ainsi possible d’établir des cartes mettant en évidence une probabilité d’activité de corrosion.

La capacimétrie : bien plus précise qu’une estimation au doigt mouillé

Cette technique consiste à mesurer le niveau d’isolation électrique d’un matériau. Cette dernière variant essentiellement en fonction de la teneur en eau, la cartographie capacitive permet ainsi de mettre en évidence les variations d’humidité en surface ou en profondeur grâce à des sondes ponctuelles.

Carte d’humidité relative mesurée sur un pilier en façade au rez-de-chaussée et au 1er étage
Carte d’humidité relative mesurée sur un pilier en façade au rez-de-chaussée et au 1er étage

La résistivité du béton, pour affiner le diagnostic de corrosion

Cette technique consistant à mesurer la résistivité de surface du béton est utilisée en complément des mesures de potentiel, pour affiner le diagnostic de la corrosion. De faibles résistivités augmentent en effet le risque de corrosion.

Les ultra-sons, ou la mesure du temps entre deux points

Cette méthode consiste à mesurer le temps de propagation d’une onde mécanique entre un émetteur et un récepteur positionnés en deux points de la structure auscultée. Elle permet ainsi de mettre en évidence les hétérogénéités  (discontinuités, vides, fissures) entre ces deux points.

La tomographie ultrasonique, l’acoustique à notre service

La tomographie ultrasonique utilise le même principe que la mesure par ultra-sons à la différence que cette dernière est réalisée à partir de 8 canaux jouant alternativement le rôle d’émetteur et de récepteur. Le résultat est une coupe de répartition des énergies acoustiques.

L’endoscopie, passer par un trou de souris

L’observation par caméra endoscopique, par l’introduction d’une sonde à travers un vide ou un petit forage (Ø 10 mm), permet de visualiser des éléments à cœur des matériaux sans endommager ces derniers.

La thermographie IR : on chauffe, oui ou non ?

L’observation par caméra à thermographie Infra Rouge permet d’obtenir des images qui indiquent la température de surface apparente des objets. Elle permet ainsi de détecter par exemple un réseau de plancher chauffant ou de mettre en évidence des matériaux de nature différente au sein d’une structure homogène.

La mesure au scléromètre, des informations béton !

Le scléromètre permet d’obtenir une indication immédiate de la dureté du béton de surface.

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