Cette technique fournit une information caractérisant le béton de surface qui peut être analysée en parallèle de l’évaluation du degré d’enrouillement des armatures du béton armé.
Un appareil porte-électrodes, plaqué sur le parement, envoie un courant d’intensité I dans le béton à partir des 2 électrodes de courant. La différence de potentiel V créée est mesurée entre les 2 électrodes de potentiel. La résistivité est déduite du rapport V/I ainsi que de la géométrie du dispositif utilisé (dispositif Wenner : 4 électrodes alignées ; ou dispositif carré, ou dispositif bipolaire, etc.).
Les mesures sont effectuées avec le résistivimètre RESIPOD de PROCEQ. Les résultats sont présentés sous forme de moyenne des mesures.
Les mesures de résistivité sur site sont utilisées en parallèle avec les mesures de potentiel, pour affiner le diagnostic de la corrosion. En effet, la vitesse de la corrosion est contrôlée par la facilité avec laquelle les ions en solution diffusent à l’intérieur du béton, donc la résistivité.
Les mesures donnent une estimation des résistivités (ρ en Ω.m ±10 ou en KΩ.cm ±1), dont les seuils de risque de développement de la corrosion sont commentés et interprétés selon les recommandations suivantes issues du guide AFGC COFREND.
Les mesures de résistivité du béton dans le cadre de diagnostics corrosion étant réalisées en parallèle avec d’autres auscultations (potentiel de corrosion, mesures d’enrobages par radar structurel…), les résultats sont directement intégrés sur les planches synthétiques.
Diagnostic des pathologies des ouvrages
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