Lorsque cela est possible, les points de mesures sont relevés, à l’aide d’un GPS RTK. Les coordonnées planimétriques sont fournies selon un système international ou régional (en France, généralement dans le système de référence RGF93 (ellipsoïde de référence IAG GRS80) selon la projection locale) et rattaché au système de Nivellement Général Français NGF IGN 69 (en altimétrie). La précision de ces relevés est généralement centimétrique en planimétrie et en altimétrie.
Une liaison satellitaire mauvaise sous une couvert végétal trop dense ou à proximité de bâtiments implique la mise en place d’un point GPS fixe qui sert de relais au relevé principal réalisé sous la forme d’une autre antenne GPS ou bien d’un prisme en liaison avec une station totale.
Lorsque la connexion satellite n’est pas possible (à l’intérieur d’un bâtiment par exemple), les points de mesures sont implantés précisément en (X, Y) à l’aide de décamètres, par rapport à des points de référencement connus et fixes. La topographie peut également être relevées si besoin à l’aide d’une lunette topographique.
Nous utilisons un GPS RTK (Leica GG03, associé au système de positionnement Orphéon) de précision centimétrique.
Ce matériel est couplé à une tablette tactile de terrain équipée du logiciel d’acquisition et de traitement Land2Map, permettant un dessin en temps réel sur le terrain.
Lors de nos relevés radar, le terminal informatique utilisé est celui du matériel de mesure avec l’enregistrement de la trace directement sur les logiciels d’acquisition en notre possession (IDS, GSSI).
Si besoin, les coordonnées peuvent être exportées sous un format tableur : X, Y, Z, données. Elles peuvent ainsi être exploitées à l’aide d’un logiciel de cartographie (Surfer ou Autocad par exemple) pour être reportées sur différents fonds de plan.
Les données géophysiques sont souvent présentées sous la forme de profils (tomographie). Quand ces profils ne sont pas en nombre suffisant pour les compiler en carte, ils sont fournis avec un géoréférencement, au minimum de leurs extrémités.
Les données géophysiques géoréférencées peuvent également être exportées, sous forme de cartes géophysiques, ce qui permet de localiser directement les anomalies repérées et de les compiler avec les bases de données existantes par ailleurs sur le projet étudié. Ces cartes sont fournies sous format compatible avec Google Earth, logiciels SIG, Autocad etc. Ce mode de représentation est largement utilisé pour reporter les cartes sur photographiess aériennes par exemple.
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